Terminal du Pont Rouge à Comines
Budget FEDER : 3 431 994 €
AGRIPORT de Pecq
Budget FEDER: 7.350.751 €
Concessionnaire : AGRIPORT DE PECQ
Terminal trimodal de Baudour - Connexion ferroviaire
ST4W - SMART TRACK 4 WATERWAY
Smart Tracking Data Network for Shipment by Inland Waterway
Objectif du projet
Le transport fluvial émet 3 fois moins de CO2 que la route. Celui-ci est surtout exploité pour le transport à gros volumes, une péniche y remplaçant de nombreux camions. Le projet ST4W ambitionne de convaincre les chargeurs de marchandises sur palettes à franchir le pas du transfert modal routier-fluvial. Bien souvent ces flux représentent des petits volumes très diversifiés, qui sont expédiés, transportés et reçus en majorité par des PME, dans des schémas de distribution complexes.
Chargés dans les péniches ou regroupés dans des conteneurs, ces flux de palettes doivent être massifiés pour utiliser la voie fluviale. L’ingénierie logistique indispensable à cette consolidation requiert une synchronisation rigoureuse entre opérateurs, avec une approche collaborative impliquant pour ces derniers des changements d’organisation et de comportement. Des outils performants de communication, simples, peu coûteux et exploitant des standards d’échange reconnus mondialement, sont indispensables. Cependant, aucune solution intégrée pour le transport fluvial n’existe, et les outils maritimes équivalents sont trop chers pour les PME du secteur fluvial. Ces questions sont d’autant plus critiques sur le territoire NWE, qu’il concentre 85% de ce type de flux en Europe. Ainsi, ST4W propose aux entreprises une solution de gestion du transport fluvial simple et bon marché pour le partage de données de tracking hiérarchique des marchandises, en complément du RIS (système d’information fluviale localisant les bateaux). Ces outils seront testés et déployés concrètement au cours du projet avec l’aide des différents partenaires (chargeurs, transporteurs, ports, administrations fluviales). Ceci leur permettra de pérenniser à long-terme une coopération étroite conduisant les chargeurs à faire le pas du transfert modal, et réduire ainsi leurs émissions de CO2. L’impact du projet après 10 ans permettra un transfert modal de 600 millions de t.km, soit un gain de 40 000 T de CO2 la 10ème année.